PEUT-ON CONCILIER UN MODE DE VIE « DIGITAL NOMAD » AVEC L’ECOLOGIE ?
Depuis quelques années, fleurissent sur les réseaux des photos de jeunes freelances travaillant sur des plages paradisiaques de Thaïlande, ou dans des coffee shop branchés de New-York, suivi de ce hashtag : #digitalnomad
Mais quelle est donc cette tendance venue (une fois de plus) des Etats-Unis ?
Commençons tout d’abord par une brève définition du concept. Les digital nomads (ou nomades numériques en français), ce sont des personnes exerçant des métiers qui ne nécessitent rien d’autre qu’un ordinateur et une connexion internet, et qui travaillent aux quatre coins du monde, changeant de destination au gré de leurs envies. Ils sont souvent blogueurs, vidéastes, photographes, illustrateurs, graphistes, rédacteurs web etc… et travaillent principalement grâce aux réseaux sociaux.
Cette tendance, nous la devons à un américain, Timothy Ferris, qui a théorisé ce mode de vie en 2007 dans son ouvrage La semaine de quatre heures, et depuis, de nombreux freelance se sont lancé dans ce mode de vie.
Quels sont les avantages de cette vie de nomade ? Pas de contraintes, pas d’horaires, pas de patron exigeant, ni de collègues rasoirs, vous êtes votre propre patron et en prime vous vivez où bon vous semble.
Ça donne envie n’est-ce pas ? Peut-être êtes-vous tenté de passer le cap, mais une petite voix dans votre tête vous chuchote « Est-ce bien raisonnable de devenir digital nomad aux vues de la situation climatique ? »
Cette petite voix, vous avez raison de l’écouter, car il faut bien se rendre compte des conséquences réelles de la vie de nomade numérique sur le climat et les écosystèmes.
Mais quelle est donc cette tendance venue (une fois de plus) des Etats-Unis ?
Pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1.5° C, l’une des mesures préconisées par le GIEC est de réduire notre empreinte carbone à 2 tonnes de CO2 par personne et par an. Or, actuellement, l’empreinte carbone moyenne annuelle d’un français est de 10 tonnes de CO2.
Il se trouve que prendre l’avion tous les quatre matins pour changer de spot de travail, c’est une excellente manière d’exploser son empreinte carbone.
Prenons un exemple concret : vol aller/retour Paris-Sydney, c’est 7,18 tonnes de CO2…Autant vous dire que les calculs ne sont pas bons.
Pour notre planète, il est urgent d’arrêter de prendre l’avion ! Mais alors, on peut être digital nomad ET écolo ?
Des alternatives durables
Pour pouvoir concilier empreinte carbone faible et vie de nomade numérique, il faudra simplement changer sa façon de voir le voyage, et cela se résume en deux mots : slow et local.
Local
Pourquoi ne pas choisir simplement d’être digital nomade … en France ? Ou en Europe, si vous voulez élargir vos horizons. C’est vrai, pourquoi partir à Phuket sur des plages bondées d’influenceurs, alors que nous avons la méditerranée ? Pourquoi s’en aller crapahuter dans les parcs nationaux nord-américain, alors que nous avons les Alpes, les Pyrénées, et le massif central ?
Nous avons la chance d’avoir un territoire varié, allant de la plage à la montagne en passant par la forêt et la campagne, et on parie que vous n’en connaissez qu’une infime partie. Et si vous souhaitez vraiment vous confronter à d’autre culture ou pratiquer une langue étrangère, l’Europe est facilement accessible en train !
Slow
Prendre le temps, c’est aussi une façon de réduire l’empreinte carbone de ce mode de vie. En prenant le temps de rester plusieurs semaines au même endroit, vous réduisez vos longs trajets. A quoi cela sert-il d’enchainer les destinations, si c’est pour uniquement prendre des belles photos à partager sur les réseaux, sans prendre le temps de réellement profiter du lieu ?
Vous pouvez par exemple voyager de ville en ville en train, changer de lieu tous les 3 mois et vous déplacer sur place à vélo ou en transports en communs.
Digital nomad à l’ecolodge La Belle Verte
Si vous décidez d’allier voyage et travail en France, faites escale dans un de nos ecolodges !
Ces petites cabanes toutes équipées possèdent un accès wifi et vous offrent un cadre de travail idéal. Chaque cabane dispose d’une terrasse et d’un petit jardin privé.
En prime, vous pouvez vous récompenser de votre dur labeur en profitant de nos activités bien-être : bain nordique, cours de yoga, massages, bains sonores, méditation…
Vous pouvez également vous déplacer à vélo dans les environs et profiter d’activités extérieures telles que le kayak ou le paddle à la base de loisirs, la randonnée …